Résumé de l’épisode 5003256 : la PéPé (petite princesse), après avoir explosé son engin (les espionnes de Vaginus Primus, la soupçonnent d’avoir auto-saboté sa mission †aller chercher des sandwichs sur mars.), se ballade de planète en planète grâce à ses fulguroboots. Pépé est une petite curieuse impénitente, elle préfère visiter la galaxie plutôt que d’aller faire la file au snack.
Le sol planétaire sur lequel elle dépose sa boots de satin dorée est brun et les fumets bucoliques. Pour sa première visite à domicile la voici sur la planète P.C. Politically Correct est une planète dirigée par des types qui ont tout lu rimbaud dans la poche gauche de leur jeans. Encore empêtrés dans des schémas archaïques bi-communautaires : quand ils aiment une femme, c’est la passion qui les anime et l’émotion se lit dans leur regard vitreux et quand ils frappent c’est par amour. Fort arriérés ils mangent une nourriture affreuse qui pousse dans la terre, vivent dans des squatcity et organisent des événements culturels entièrement consacrés à la vie des types qui ont tout lu rimbaud dans la poche gauche de leur jeans. Leur gouvernement est résolument altergalactique. Ils se battent toujours contre le racisme (bien que les races se soient joyeusement mêlées) et considèrent le combat féministe comme désuet : Ben oui baby, sois moderne, toutes des salopes sauf maman…
Après avoir fait connaissance avec les sympathiques autochtones et s’être tapée 3 séances de cinéma d’avant-garde bio éthique, PéPé décide d’aller voir ailleurs. Un petit bon et hop. La planète P.C. n’est plus qu’un petit point noir dans l’infini.
Sa boots de satin dorée s’écrase sur une esplanade bétonnée ouverte au vent. Dans le lointain une sculpture de métal ouvre la vue sur un horizon de buildings. Deux balèzes déguisés de bleu foncé avec des médailles, des badges et des lassomatraques accrochent les bras de PéPé. La planète Patriot sait accueillir le visiteur (no comment, habilleur officiel tony hillfinger). Après une fouille prolongée de ses bottes de satin dorées…PéPé apprend encore des choses sur cette planète. Tout ce qui n’est pas blanc se trouve entreposé dans des camps de vacances. Les barbelés atomiques ne nuisent que très peu au bronzage. Ils ont de jolis noms comme Terro-Rest. Mais la planète en proie à une terrible crise économique, doit trouver un nouvel ennemi. Voyons ce qu’il reste en magasin. Ah oui, ces êtres en jupes à fleur qui ont subsidié la dernière campagne impériale de tampaxpartner…
PéPé n’a pas besoin d’en savoir plus, et reprend les airs. PéPé apparaît dans le ciel blanc de la planète Loreal. Là, ont été envoyés tous les colporteurs de blagues sur les blondes, on perçoit toujours une vague rumeur de rire gras, Juste reprendre un petit élan avec son pied gauche et PéPé poursuit son chemin galactique. Trois habitants écrasés.
L’énergie clitorifulgurante de PéPé l’emmène à présent sur la planète MaPetiteDame. Son paysage est disposé selon des rayons, larges et haut. Ils occupent l’entièreté de l’horizon. Electronique, électrité, garage, outillage, gros oeuvre, robotique, cybernétique, plomberie. Ca tombe bien, notre aventurière sent que ses semelles-fusée ont grillé un fusible. Mais voilà qu’arrive la délégation.Il y a comme une ambiance virile à couper au couteau. Ca sent le saucisson et le poster centerfold. Intellect gelé sur 1, arborant des salopettes et un teint de vendeur rayon hardware. Ils vous ignorent avec soin. Vous répétez la question d’un air ferme « un fusible ? ». C’est alors que vient l’inévitable « mais mapetitedame c’est pour quoi faire ? ». Ne leur demandez aucun renseignement, de toute façon vous en savez plus qu’eux, rejouez.
PéPé sent qu’il faudra bientôt rejoindre Vaginus Primus pour rendre l’argent des sandwichs. Mais elle ne peut s’empêcher de faire un dernier petit saut sur la planète Liberty. La planète liberty est clairsemée de panneaux publicitaires. Liberty c’est l’art de vivre, liberté des moeurs, liberté du commerce. La prostitution y est considérée comme étant le service premier. Comme le pain, son prix est fixé par le gouvernement résolument de gauche. Les bordelopoles sont cotés en bourses depuis 2 siècles. Bien qu’il existe encore certaines dérogations pour tâches ménagères, la population féminine est exclusivement réservée à l’usage péripatéticien. L’espace public-loisir leur est strictement interdit. Les femmes sont positionnées à l’horizontale dans des distributeurs à chaque coin de rue. Prêtes à l’usage. Elles ne lisent pas rimbaud. Les mac-gouverneurs ont tout lu Sulitzer dans la poche gauche de leur pantalon Sisley. Un autochtone repère PéPé et scanne notre héroïne à l’aide de son G-oeil intégré : Voilà une récalcitrante, appellons la mac-police, touchons le pactole. PéPé sent qu’il est temps de filer, de toute façon elle a un sale coup de cafard et sent sa vocation journalistique battre de l’aile. En passant elle largue quelques bombes et s’essuie les bottines sur un mac qui traîne. A l’aise.
Un petit coup de bottes et…retour sur sa planète chérie. Vaginus Primus, où les femmes se sont débarrassées depuis belle lurette de tous ces emmerdeurs et où il fait bon couler des jours heureux en bidouillant des vaisseaux spatiaux…
Retrouvez PéPé pour de nouvelles aventures clitorrides, bientôt, bientôt.