Résumé de l’épisode 6074577 : la PéPé (petite princesse) et sa fibre rebelle, après avoir fait rien que des bêtises à draguer les filles toute la semaine (6 tonneaux, 4 bides, 3 rateaux et 5 tentatives pas fraîches), s’apprête à regagner ses pénates…Son fusil intergalactique dans sa gaine de cuir liquide et ses fulguroboots au placard. Un certain vague à l’âme s’empare d’elle tandis qu’elle songe à toutes les jolies créatures qui peuplent les étendues galactiques qu’il lui reste encore à explorer.
Mais voilà-t-y pas que le voyant d’urgence s’allume sur son écran : un nouvelle mission en perspective. La Galaxie Gama-Huche aurait des petits problèmes de gestion, un pouvoir durcissant, une rébellion grondante et une très TRES bonne patisserie, dont les espionnes de Vaginus Primus (ses patronnes) rafollent. Donc ce sera 15 flans de l’espace et 131 éclairs galactiques. Bon… Quand est-ce qu’on couche dans cette histoire ?
La vocation étant ce qu’elle est, PéPé a ses raisons et Pépé n’a rien contre les capacités compensatoires des patisseries… Le moteur du vaisseau encore tout chaud, juste le temps de bailler et hop, elle repart.
Dans sa lorgnette se profile sa première destination, la planète : Gouda Petite A première vue, la faune et la flore est variée, jolies décorations en macramé et puis beaucoup de chats, ah oui, beaucoup de chats. De grands cratères roses longent la route, il n’en faut pas plus à PéPé pour se sentir déjà tout excitée… Sur le chemin qui mène à la capitale, PéPé croise quelques spécimens pas repoussants, les ongles en pointure courte (c’est bien plus commode pour les petites tâches de la vie quotidienne) et aux pieds une étrange sorte de chaussures spatiales à talons plats avec des petits rubans rouges et verts selon le pied…à étudier. Dans la ville, s’annonce la grande fête du toaster, grand événement sportif s’il en est. Chaque année est sacrée reine de la planète, celle qui gagnera le plus de toasters pour services rendus à la patrie, à savoir nombre de nouvelles recrues, dans des galaxies lointaines soustraites à la cause hétérodroïde. Autant dire que c’est la liesse et que ça toaste à mort. Tout ça n’a pas l’air bien inquiétant et PéPé après avoir échangé quelques bons éclats de rire avec les autochtones bien sympathiques, se dit que bon…quand est-ce qu’on couche dans cette histoire ?
Après un voyage un peu secoué, voici sa deuxième destination en vue et PéPé amorce l’atterrissage de son vaisseau. Ses boots de satin doré foulent le sol de la planète Politicus Correctus II et son satellite récemment renommé Couplion. Sur la planète, un panneau discret de 300 mètres sur 600 annonce : BITES forbidden. Pépé se tâte, rien n’a poussé pendant le vol…ouf. Son fulguro-gode de 3 mètres de long est bien rangé dans sa housse, la bandouillère lui serre un peu le cou…mais bon, pas de bite. Des étendards partout abordent des slogans prometteurs. Ici que du 100% femme. Pas de poils. Pas d’appendice cyborg. Latex prohibited. Buiten les trans. Que du pur du vrai du doux. Il semblerait que la planète ait subi un coup d’état. Bon…la petite PéPé n’aime pas qu’on lui dise ce qu’elle doit faire. En deux enjambées de fulguroboots PéPé rejoint la dissidence et les maquisardEs. Il ne lui faut pas plus d’une nanoseconde pour craquer pour le plus beau p’tit transdroïde du coin. Transine Dupont lui a tapé dans l’oeil.
PéPé et Transine pactisent grave. PéPé et Transine s’aiment d’un amour fou que seul une camaraderie coquine et espiègle pourra décoder (elles ont le temps). Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin et que les patisseries ferment à 19h, PéPé laisse Transine aux choses sérieuses que la résistance implique et quitte Politicus Correctus II. Ce n’est que le début d’une longue amitié… PéPé fonce sur Couplion, à l’adresse de la patisserie, achète galore, même des bavarois de l’espace… mais l’ambiance est pesante et très vite il faut se rendre à l’évidence, ici aussi, ça sent le coup d’état capitaliste. Partout s’inscrivent les signes d’une économie qui a viré sa cuti : en vrac, toute puissance du couple, interdiction de posséder une penderie dans sa chambre, interdiction de prononcer le mot lesbienne, obligation de s’appeler « homosessuelle », obligation de s’appeler Denise (à d’autres moeurs d’autres coutumes…on ne peut pas tout comprendre). Une migraine plus tard, PéPé repart. Bon… Quand est-ce qu’on couche dans cette histoire ?
Son vaisseau, soudain en perte de contrôle, vacille dans les anneaux de Gama-Huche avant d’aller s’atterrir pas très net sur la planète Deathbed-U. Un immense paysage rempli de pédédroïdes en liesse l’accueille, le taux d’alcoolémie semble n’avoir d’égal que cette chaude bonne humeur virile avec des mains et des sexes qui s’égarent à qui mieux mieux. PéPé avait déjà entendu parler de cette tribu étrange, dont on vante en maints endroits le savoir-vivre à promiscuité. Mais… quelque chose ne va pas, si PéPé se fie à sa carte des galaxies, Deathbed-U ce trouve dans Gama Huche, mais pas les pédédroïdes… Aurait-elle franchi la frontière de la galaxie sans s’en apercevoir ? A force de scruter le paysage PéPé s’apercoit qu’il ne s’agit que d’une vaste toile tendue. Derrière cet écran géant en nanoparticules de mirage, oh surprise, le paysage est bien différent. Derrière…Ah c’est bizarre, que des gays tristes en pleine crise de camaraderie aiguë, tant et si bien que leur appendice rétrécit à vue d’oeil. Dans les dark rooms locaux on papote entre copines….Dans les lits on dort, dans les parcs on se promène, d’ailleurs il n’y a plus de buissons. Et puis on ne s’amuse plus, le dernier bar a fermé pour cause de désaffection, de toute façon on y buvait de l’eau. Faut pas traîner. Après avoir réparé son vaisseau en 4ème vitesse, PéPé se tire et vite. Bon… Quand est-ce qu’on couche dans cette histoire ?
La dernière planète sur son listing, s’appelle Keud-Ubon. Un soleil orangé marbré de pourpre accueille son petit vaisseau raffistolé. Un parfum d’énergie lui fait dresser ses excito-antennes. Ca sent le bonheur, l’ambiance et tout le reste. PéPé n’en croit pas ses yeux : des jolies louloutedroïdes à la pelle…et pas que…quelques transdroïdes à l’air farouche (miam, faudra filer un coup de galaxophone à Transine pour qu’elle se rapplique), quelques moustachues plantureuses, 2, 3, 4 à la fois dans toutes les configurations possibles, on ne compte plus les dildos galactiques et les fulguro godes, du corps plein d’énergie, du corps comme espace pas comme objet, du ravissement des corps dans des étreintes multiples et imprécises avec du latex, des liens et des trucs trangressifs partout. At home, at last…le privé est POLYtic, that is ze point.
PéPé qui est enfin sur le point de se vautrer dans le plaisir, sent son estomac battre de l’aile……un rapide calcul et il faut se rendre à l’évidence…ah merde…les ragagnagnasses !