Si on veut réfléchir à notre santé physique et mentale d’un point de vue féministe (garanti 100 % feminist energy) impossible d’ignorer cette somme de réflexions sur nos corps, concocté par un collectif de femmes à Boston au début des années 70 et qui n’a cessé de s’enrichir de nouveaux apports. Ce livre est à présent traduit en 19 langues !
Le concept : c’est mon corps, il m’appartient, j’en prends la responsabilité, je le comprends, je le soigne, je le respecte et les autres font de même. Mais je ne suis pas seule : je le fais grâce à un réseau de femmes qui envisagent la santé de la même façon, même si j’ai recours aux soins de santé officiels de mon pays, d’autant que cette politique de santé-là n’est pas innocente ! Cet ouvrage, qui s’est constitué à partir des expériences et des témoignages recueillis par toutes les collaboratrices au fil des ans, a pour leitmotiv l’envie de changer sa propre façon d’aborder sa santé, ce qui devrait mener à des changements plus larges pourvu qu’il ait une influence sur les politiques de la santé. Il poursuit donc ouvertement un but pédagogique et politique.
Prenons au hasard quelques exemples dans l’édition ’OBOS for the New Century’(A Touchstone Book, Simon & Schuster, 1998. J’ouvre le livre et je tombe sur sexualité et handicaps ou fantasmes ou stimulation anale, massages à 2 pour les crampes menstruelles, les MST, l’âgisme, comment se séparer d’un partenaire hétéro ou lesbienne, etc. Il y a même à présent un OBOS pour adolescentes et un autre - que je me suis offert, of course pour « Ourselves, Growing Older » (for Women over forty) !