L’histoire fait scandale en France. Après que sa femme ait accouché de leur troisième enfant, le Ministre des Répressions Sociales, Brice Hortefeux a repris le chemin du conseil ministériel, deux jours seulement après la naissance.
Les associations de pères crient au risque de remise en cause des acquis sociaux. Les nouveaux pères jouissent en effet d’un congé de 4 mois. Les ministres, non engagés dans un contrat de travail, ne bénéficient pas de ce droit mais une pratique constante, au sein des gouvernements précédents, encourageait vivement ses membres à bénéficier de ce congé, indispensable au développement de l’enfant.
La controverse est vive chez les mouvements de pères et les masculinistes. Certains soulignent le choix individuel du Ministre, et la difficulté pour les hommes de concilier vie familiale et exigences du travail, particulièrement dans les postes à haute responsabilité. Mais, même parmi ceux-ci, beaucoup déplorent qu’en faisant ce choix, Hortefeux renonce à nourrir luimême le bébé, ce qui serait son devoir naturel de père. D’autres regrettent que le choix public de Brice Hortefeux paraisse indiquer aux pères qui décident de bénéficier de cet avantage qu’ils ne sont que des paresseux.
Bien entendu, la situation du père en question n’est pas celle du commun des français ; il peut s’appuyer sur un personnel de maison important : nounou, gouvernant, cuisinier… De source bien informée, il semblerait même que le Ministère de l’immigration mette à disposition des nouveaux parents un nounou malien sans papiers, jusqu’au prochain charter vers Bamako, et ce en échange de services rendus dans le passé par le Ministre.
Son épouse a d’ailleurs annoncé qu’elle prendrait elle-même un congé de trois mois. Rappelons que depuis l’affaire Dati en 2009, les nouvelles mamans n’ont plus droit qu’à un congé de maternité facultatif de trois mois, qui donne lieu à une réduction de salaire de moitié (l’employeur pouvant toutefois les licencier si elles accouchent après 35 ans). L’on avait salué alors l’avancée des droits des femmes grâce à ce droit qui leur garantissait un véritable choix entre carrière et maternité et ne les confinait pas dans un rôle essentialiste de mère. En échange avait été créé le congé de paternité de 4 mois, dont le premier bénéficiaire avait été le président Sarkozy, lors de la naissance de Nicolas Carlo Obama Sarkozy. S’étant pris au jeu de la paternité, celui-ci s’était ensuite retiré de la vie politique.
Le choix de Brice Hortefeux n’est sans doute pas complètement libre. L’on sait que la présidente Dati l’a mis sur un siège éjectable depuis les dernières manifestations des enfants des classes maternelles, réprimées trop légèrement à son goût. Elle n’a d’ailleurs pas hésité à profiter de la présence de son Ministre à la maternité pour annoncer qu’elle entendait supprimer les assistants sociaux dans les banlieues en comptant sur le seul travail des policiers, court-circuitant ainsi un dossier clé d’Hortefeux. Ce qui démontre une fois de plus que le congé de paternité, droit acquis de haute lutte par les hommes, n’est en pratique pas égal pour tous : difficile pour un homme ayant des responsabilités dé récupérer son poste, après 4 mois d’absence, en ne se sentant pas dépossédé de ses dossiers ou en ne devant pas récupérer le pouvoir perdu.
Une rumeur circule également sur les voyages fréquents qu’effectuerait Nicolas Carlo Obama Sarkozy à Bruxelles. On l’aurait vu dans un centre réputé de procréation assistée. L’actuel Ministre de l’Identité Parisienne, devenant enceint, entendrait ainsi attirer l’attention des médias et se préparer aux élections présidentielles de 2032. C’est bien du sang Sarko qui coule dans les veines de ce petit là.
Pendant ce temps et loin du battage médiatique, les femmes travaillent et s’occupent des enfants …
Petit Rappel : Début janvier 2009, la Ministre française de la Justice, Rachida Dati suscite le débat en France en réapparaissant au Conseil des Ministres, 5 jours seulement après son accouchement. Elle avait d’ailleurs programmé une césarienne pour le seul jour de son agenda où les ministres étaient officiellement en congé. Le débat fut surtout vif auprès des féministes, certaines saluant le choix individuel de chaque femme, d’autres déplorant que ce choix puisse symboliquement remettre en cause le congé de maternité accordé aux femmes, beaucoup enfin rappelant la difficulté particulière des femmes dans les postes à haute responsabilité. Cet événement nous a inspiré la fiction qui précède…