De la désobéissance civile à la lutte armée lorsque les femmes décident de contester un pouvoir discriminant ou oppressant, elles le font souvent en ayant recours à des stratégies qui sont en elles-mêmes des modes de contestation du pouvoir. En quelque sorte, les fins et les moyens se confondent. Les mouvements féministes ou les femmes militantes dans d’autres mouvements de libération ont régulièrement appliqué le théorie de la désobéissance civile développée par Henry Thoreau. La désobéissance civile implique un redus actif et non-violent d’obéir aux lois et demandes d’un gouvernement ou du pouvoir occupant : la violation d’une loi injuste d’un état injuste constitue le moyen de révéler cette injustice pour arriver à sa suppression.
Thoreau notamment avait refusé de payer ses impôts pour protester contre l’esclavage. LA violation de la loi peut parfois prendre des tournures plus violentes lorsque la contestation du pouvoir prend la voie du terrorisme ou de la lutte armée, dont le point commun est de dire NON au pouvoir, sont des voies explorées par les femmes et les féministes sur tous les fronts : lutte contre l’esclavage, contre le colonialisme, contre l’occupation, contre la guerre, pour les droits civiques ou sociaux, ou les droits des femmes. En voici quelques exemples au cours de l’Histoire.